Le LaM se fait une spécialité de l'art brut et, semble-t-il de l'art suisse aussi. Car après Adolf Wölfli et Meret Oppenheim, c'est à Aloïse Corbaz de connaître les honneurs d'une exposition temporaire.
A travers trois grands actes, le visiteur s'interroge : Aloïse Corbaz, qui a passé la majeure partie de sa vie en hôpital psychiatrique, était-elle vraiment folle ou simplement fantasque ? S'est-elle inspirée de certaines oeuvres de Matisse ou Fernand Léger ? Les réponses apparaissent au fil des galeries et des quelque 250 pièces présentées. En point d'orgue : le Cloisonné de théâtre, rouleau de papier de 14 mètres de long, la « sixtine de l'art brut ».. Pour ce focus, le musée a choisi de présenter ce long rouleau sur un podium, laissant ainsi le visiteur remonter l'histoire de la vie amoureuse, au combien décevante, chaotique et pourtant si liée à son art coloré et naïf, d'Aloïse...
expos
Aloïse Corbaz, ou comment faire de sa folie un art
L'art brut, ainsi que l'a défini Dubuffet, c'est l'art produit par des artistes vierges de toute éducation artistique. Sa rencontre avec Aloïse Corbaz semblait dès lors inévitable...
Publié le 16/03/2015
Aloïse Corbaz en constellation, LaM, allée du musée, Villeneuve d'Ascq / jusqu'au 10 mai 2015 / du mardi au dimanche de 10h à 18h.
0/7/10 euros. Gratuit les premiers dimanches du mois.
03.20.19.68.51 / www.musee-lam.fr
Photo :
Aloïse Corbaz, La Caporale Dieu Bien Fou (verso), quatrième période 1951-1960. Crayon de couleur sur papier ; 60 x 43 cm. Collection particulière. Photo : S. Takaishi. © Association Aloïse, 2015.
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Bérangère Deschamps
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